Mouvement de grève qui perturbe les écoles à Montpellier

Mouvement de grève qui perturbe les écoles à Montpellier
Mouvement de grève qui perturbe les écoles à Montpellier

Une grève des enseignants contre le protocole sanitaire engendrera des perturbations qui impacteront la restauration scolaire. Les services d’accueil seront aussi impactés par cette grève. Cet évènement est prévu pour le mardi 11 janvier 2022 et risque d’engendrer d’autres grèves.

Les écoles Montpellieraines perturbées

La ville de Montpellier a annoncé à ses citoyens qu’une grève aurait lieu le mardi 11 janvier 2022. Les services de restaurations et d’accueil ne seront pas épargnés par ce mouvement de grève mis en place. Les écoles maternelles sont particulièrement concernées, les parents doivent trouver une solution pour le repas et la garde de leurs enfants pendant leur temps de travail.

La situation depuis la rentrée de janvier engendre une pagaille indescriptible et un fort sentiment d’abandon et de colère parmi les personnels des écoles

Trois écoles n’assureront pas de service de restauration ni d’accueil durant la journée du mardi 11 janvier :

  • Ecole maternelle TERESA MERE                   
  • Ecole maternelle AVERROES                      
  • Ecole maternelle YOURCENAR MARGUERITE

Concernant la ville de Montpellier, une assemblée générale au Peyrou de la ville conduira à une manifestation aux alentours de 14h jusqu’au rectorat, situé en plein centre-ville. La ville de Béziers organise également un mouvement gréviste dans la même tranche d’heure. Les enseignants invitent les parents à ne pas envoyer leurs enfants à l’école ce jour-là.

Les grèves d’enseignants multipliées

Des enseignants révoltés

Davantage de moyens sont demandés par les enseignants, contrariés par le protocole sanitaire. C’est l’intersyndicale de l’Hérault qui fait un appel national à la grève. « L’ensemble des personnels à se mettre en grève et l’ensemble de la communauté éducative à se mobiliser pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux » sont appelés à participer au mouvement.

La situation de ce début de mois de janvier est qualifiée de “chaotique” par les syndicats. Les élèves sont peu nombreux et les conditions d’apprentissage sont mauvaises. Au niveau de l’emploi, la période est également compliquée, les remplaçants sont peu nombreux. La vérification du résultat des tests dégrade également les conditions de travail des enseignants. Les absences doivent être gérées et rendent le protocole intenable. Depuis 2 ans maintenant dans une situation qui varie selon les pics de contamination, les enseignants sont exténués.

Des associations au mouvement inattendues

Le Sui-Fsu, le SI.EN Unsa et le SNPDEN, trois syndicats cadres de l’Education nationale, prennent part au mouvement de Grève. Les syndicats représentants des inspecteurs de l’éducation nationale et des chefs d’établissements sont donc de la partie. Les représentants ne souhaitent pas faire opposition à un système mis en place mais exprimer leur fatigue et leur difficulté à exécuter les missions demandées. 

C’est la grosse surprise de ce mouvement. Même si depuis presque trois ans, les directeurs d’école et chefs d’établissements subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire et ont l’impression d’une improvisation du ministère

Reste à savoir si cette unification pourra changer la situation désespérée des enseignants…