C’est le 17 décembre 2021 que le tennisman Novak Djokovic admet avoir fait une erreur. Lors d’un rendez-vous médiatique, le sportif a maintenu sa présence alors qu’il était positif au virus. Une décision du ministère de l’immigration est toujours attendue pour connaître le sort réservé à Djokovic. En attendant, le Serbe a d’ores et déjà avoué via un communiqué que son acte était une erreur.
Le n°1 mondial dans une situation délicate
La participation à l’Open d’Australie incertaine
Il était évident que la participation de Djoko à l’Open d’Australie était remise en question. Après avoir découvert que le sportif était positif au virus et qu’il a maintenu son rendez-vous avec les journalistes du journal l’Équipe, le ministère de l’immigration Australien s’est directement emparé de l’affaire. La décision la plus logique est que le tennisman soit suspendu pour son acte, malgré ses explications.
Je n’avais pas de symptôme et je me sentais bien, et je n’avais pas reçu la notification du test PCR positif avant la fin de cet événement
Les sanctions susceptibles de tomber
Pour l’instant, pas de décision prise par le ministère de l’immigration. Une expulsion pour le tennisman de 34 est tout à fait envisageable. Alex Hawke, ministre de l’immigration, pourrait retirer le visa de Djokovic selon les découvertes réalisées. Ce retrait de visa conduirait le n°1 mondial à ne plus pouvoir retourner en Australie les trois prochaines années.
Une décision finale devrait être prise le mercredi 13 janvier, 4 jours avant le début de l’Open d’Australie.
? ALERTE INFO – #Sport : Selon le journal allemand Spiegel, la date du test positif de #NovakDjokovic a été antidaté (le 26 décembre au lieu du 16). L'ATP avait signifié aux joueurs qu'une falsification était synonyme de trois ans de suspension. #djokovictrial #Djokovic pic.twitter.com/VLoNG7wPvE
— FranceNews24 (@FranceNews24) January 11, 2022
Les “erreurs” de Djokovic
Une liste bien longue
Tout d’abord, “une erreur de jugement”. Le journal l’Équipe a rencontré le tennisman lorsqu’il était déclaré positif. Ce n’est qu’après les découvertes sur le résultat de son test PCR que Djokovic a avoué que le report de l’évènement aurait été une solution bien plus précautionneuse.
Je me suis senti obligé de continuer et de réaliser l’interview de L’Equipe car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j’ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsque mon portrait était fait
Ensuite, “une erreur humaine” met Djokovic dans une situation délicate. À son arrivée en Australie, le tennisman a rempli un formulaire. Il a prétendu de ne pas avoir voyagé durant les 14 jours avant son arrivée. Djoko est allé en Serbie et en Espagne durant cette période, il a donc coché la mauvaise case. Le sportif répondra que c’est son agent qui avait remplis le formulaire en son nom.
Les hypothèses envisageables
Une nouvelle hypothèse est lancée par le média Allemand Der Spiegel relance l’affaire Djokovic. L’hébdomadaire soupçone le tennisman d’avoir falsifié son test PCR. Des éléments comme le QR code ou la date de la réalisation du test. Sur le site officiel de l’administration Serbe, le résultat affichait d’abord “négatif”.
Si le test PCR du joueur est effectivement faux, il écopera d’une suspension de 3 ans par l’ATP. Le tennisman ne pourrait plus fouler les terrains avant 2025, il aura 37 ans, ou pourrait possiblement le conduire vers la fin de sa carrière.