Un cambriolage pas comme les autres

Un cambriolage pas comme les autres

En rentrant à son domicile après quelques vacances, une Toulousaine découvre la porte d’entrée de son domicile fracturée et le toit de son garage vandalisé. La femme pense directement à un cambriolage ou un acte de vandalisme. Après une enquête, les résultats choquent la propriétaire, qui s’attendait à tout sauf à ça.

Un acte impensable

Un retour de vacances cauchemardesque

Après un mois d’août bien ensoleillé, il était temps pour cette femme âgée d’une soixantaine d’années de rentrer à son domicile. Son retour à Toulouse sera gravé à vie dans sa mémoire. Après avoir passé du temps à se reposer et s’éloigner de tout, cette femme est vite retombée dans la triste réalité de la vie.

Le mois d’août de cette femme ne s’est pas passé comme prévu à tous les niveaux. Sereine à son retour, la période relaxante passée est devenue un cauchemar à la vue de ce qui s’est passé à son domicile.

Un acte illogique

Rentrant donc de vacances pour regagner son domicile à Toulouse, cette femme a vite réalisé qu’elle avait été cambriolée. Aucune tempête ou autre catastrophe naturelle n’auraient touché des endroits si précis de la maison.

Las actes commis pendant l’absence de la victime étaient identifiables facilement. Le coupable a grimpé sur le garage en y retirant des tuiles. L’outil ayant servi à détruire la porte s’est avéré être une pioche. Pas de doute sur l’origine du fracas, l’outil a été laissé sur place. Un agissement étrange si un cambrioleur voulait effacer les preuves de son passage. La victime n’a pas hésité une seule seconde et a directement contacté la police.

Les analyses 

Le verdict de la police scientifique

Si le cambriolage avait pour but de voler un maximum d’objets de valeur, la mission est un échec. Le délinquant ne semble s’être emparé d’aucun bien du logement de la soixantenaire. En revanche, la police scientifique s’est estimée chanceuse de pouvoir analyser un objet contenant forcément des preuves : la pioche. 

L’analyse de l’outil ne donnera pas de résultats avant plusieurs mois, mais finira par émettre des résultats plus que satisfaisants. Pas d’erreur sur l’analyse, les empreintes laissées sur la pioche s’avèrent être celles de l’ex-compagnon de la victime. La soixantenaire est sous le choc : elle s’attendait à tout sauf d’un geste de la part de son ex. Aucun doute, l’ex de la victime a pénétré par effraction chez elle, mais la police s’interroge encore sur les raisons de cette entrée fracassante. Aucun geste violent à l’intérieur du domicile n’a été constaté.

Une rupture mal vécue

L’ex de la soixantenaire n’avait simplement pas supporté de devoir se séparer de sa compagne. N’arrivant pas à la joindre, l’homme a décidé de se rendre à son domicile. Ne trouvant pas de façon d’entrer, il décide d’employer les grands moyens en choisissant de fracasser la porte. Cet acte n’était pas une vengeance ou un appel au conflit mais juste la volonté d’avoir “une discussion”. Une manière excessive d’entrer en contact…

Une fois le suspect identifié, sa convocation au commissariat a permis de prouver sa culpabilité. L’homme reconnaît avoir vandalisé le domicile de son ex et plaide coupable. Il faudra attendre jusqu’au mois d’avril pour le verdict concernant la peine qu’encourra le sexagénaire.