Toulouse : fin de la grève des éboueurs

Toulouse : fin de la grève des éboueurs

La grève des éboueurs à Toulouse commençait à s’éterniser, mais elle a été levée le jeudi 13 janvier 2022 suite à un accord entre les représentants des éboueurs et la ville. Un soulagement pour les Toulousains, qui pourront enfin retrouver une ville plus propre.

Une grève inévitable

La grève des éboueurs n’était pas sans but, les raisons de cette dernière étaient en effet bien précises.

Des arguments solides

Une négociation plutôt musclée s’est engagée cette semaine entre la collectivité et l’intersyndicale. Tous les points qui ont causé la grève des éboueurs n’ont pas été réglés. Une baisse du temps de travail d’exactement 1h30 par jour sur la période estivale a su satisfaire les héros de l’ombre de la ville.

Voulant faire reconnaître à la ville la difficulté de la profession, les éboueurs n’ont pas eu ce qu’ils attendaient le plus : des jours de congé supplémentaires. Il faudra cependant être patient pour retrouver des poubelles complètement vides dans la ville de Toulouse, une semaine ne sera pas suffisante.

La majorité des éboueurs a voté la fin de la grève. Forcément, ils n’étaient pas très enthousiastes. Ils n’ont pas reçu les propositions rêvées. Mais au regard de ce qui leur a été proposé initialement, il faut reconnaître certaines avancées

Forcés de reprendre le travail

L’établissement de certaines règles pourra permettre aux habitants de la ville de profiter d’un meilleur service de collecte. L’abolition du “fini-parti”, qui consiste à pouvoir quitter le travail une fois le travail terminé, est un signe prometteur pour l’avenir. Il aura fallu 52 jours de grève exactement pour que les éboueurs puissent obtenir quelque chose. Cette dernière est même montée au niveau supérieur avec le blocage des dépôts.

Le président de Toulouse Métropole a rappelé que les jours de grève des éboueurs ne seront pas payés. Malgré leurs esprits révoltés, les collecteurs de déchets ne peuvent pas se permettre de ne pas gagner d’argent. Un accord a donc été trouvé entre la ville et les éboueurs. Aucun des deux côtés ne voulait que le conflit perdure. Les éboueurs reprendront leur travail en appliquant les nouvelles réformes pour une meilleure gestion de la ville, afin que tout le monde y trouve sa place.

Un soulagement évident

La fin de la grève a apaisé les tensions qui commençaient à se ressentir au sein de la ville rose.

Les habitants heureux

Les Toulousains se réjouissent logiquement du passage des éboueurs. Après un mois de grève, les rues de la ville rose étaient jonchées de déchets. La ville de Toulouse avait perdu tout son charme, et les habitants commençaient à penser que la situation n’allait jamais s’améliorer.

Mais les citoyens ne sont pas les seuls satisfaits par la levée de la grève.

Les restaurateurs soulagés

Les restaurateurs sont tout aussi soulagés que les habitants de la ville. Déjà sérieusement entamé par le virus, le secteur de la restauration ne peut pas se permettre de proposer des services avec une telle quantité de déchets à leur porte. L’accord trouvé entre les syndicats et la ville ravi les restaurateurs.

Également confrontés au manque de personnel, les établissements de restauration sont dans une situation délicate, une fin plus tardive des négociations aurait pu être fatale.

Ramasser, nettoyer va demander du temps. Nous sommes partis pour deux, trois mois difficiles dont certains ne se relèveront pas