Première édition de la Nuit de la solidarité à Marseille

La ville de Marseille a organisé la première “Nuit de la solidarité” ce jeudi. Une équipe de bénévoles a arpenté les rues pour venir en aide aux sans-abris. Une première pour Marseille C’est à 17 h ce jeudi qu’était lancée la première édition de la “Nuit de la solidarité” à Marseille. Un grand nombre de bénévoles s’étaient réunis pour être au plus proche des sans-abris des rues de la ville. La commune avait précédemment lancé un appel aux bénévoles pour la cause. Une formation a ensuite été proposée aux participants. Gilles, un habitué des maraudes, recommande de commencer vite : “Il faut faire un premier tour avant que l’alcool ait trop coulé.” En effet, avec les températures hivernales qu’ils doivent subir, les sans-abris ont besoin de ce genre de liquide. Le concept de cet événement n’est pas nouveau, car plusieurs villes avaient lancé ce genre d’initiatives précédemment, comme c’est le cas de Paris ou de Grenoble. Plus de 500 bénévoles ont participé à la “Nuit de la solidarité”, en partenariat avec l’État, le Centre communal d’action sociale de Marseille ainsi que les associations de lutte contre la précarité et d’aide aux plus démunis de la ville. Qu’est-ce que la Nuit de la solidarité ? La “Nuit de la solidarité” est une action bénévole auprès des sans-abris de la commune. Obtenir des données fiables pour aider la cause Le but de cette initiative est de permettre aux sans-abris de s’exprimer, par le biais d’un questionnaire, afin que Marseille puisse disposer de données fiables, et qu’il puisse ainsi mieux communiquer sur la situation des personnes sans domicile fixe. De plus, la ville espère pouvoir s’adapter aux vrais besoins des sans-abris de la ville en créant des politiques d’accueil, d’accompagnement, d’hébergement et d’insertion utiles. Réaliser des études de terrain La Nuit de la solidarité permet également de repérer les zones où les sans-abris sont les plus présents, grâce à des études de terrain. Gilles explique : Ils se rattachent souvent à un lieu via des connaissances qu’ils ont à cet endroit, ou via un centre social qui n’est pas loin. Grâce à cela, et en connaissant leurs habitudes, il est plus simple de savoir où et comment installer des centres sociaux ou encore des douches et toilettes publiques. Des données qui pour l’instant sont presque inconnues à la ville, et pourtant nécessaires pour vraiment aider les personnes dans le besoin. Une autre bénévole commente : « Savoir qui, et combien ils sont, cela permet de créer des politiques publiques plus adaptées. Le rôle de ces statistiques est primordial. » Une action sur la durée Mais la “Nuit de la solidarité” n’aide pas les sans-abris dans l’immédiat. Les actions prennent du temps avant d’être réalisées et cette initiative permet “seulement” d’avoir des renseignements pour les réaliser. Grâce à ces maraudes, la ville entend aider les personnes sans-abris, notamment dans la distribution de repas ou d’aides aux logements. Pourtant, la précarité dans laquelle vivent ces Hommes dehors dans le froid démontre une certaine urgence d’action

La ville de Marseille a organisé la première “Nuit de la solidarité” ce jeudi. Une équipe de bénévoles a arpenté les rues pour venir en aide aux sans-abris.

Une première pour Marseille

C’est à 17 h ce jeudi qu’était lancée la première édition de la “Nuit de la solidarité” à Marseille. Un grand nombre de bénévoles s’étaient réunis pour être au plus proche des sans-abris des rues de la ville. La commune avait précédemment lancé un appel aux bénévoles pour la cause. Une formation a ensuite été proposée aux participants.

Gilles, un habitué des maraudes, recommande de commencer vite : “Il faut faire un premier tour avant que l’alcool ait trop coulé.” En effet, avec les températures hivernales qu’ils doivent subir, les sans-abris ont besoin de ce genre de liquide. 

Le concept de cet événement n’est pas nouveau, car plusieurs villes avaient lancé ce genre d’initiatives précédemment, comme c’est le cas de Paris ou de Grenoble.

Plus de 500 bénévoles ont participé à la “Nuit de la solidarité”, en partenariat avec l’État, le Centre communal d’action sociale de Marseille ainsi que les associations de lutte contre la précarité et d’aide aux plus démunis de la ville.

Qu’est-ce que la Nuit de la solidarité ?

La “Nuit de la solidarité” est une action bénévole auprès des sans-abris de la commune.

Obtenir des données fiables pour aider la cause

Le but de cette initiative est de permettre aux sans-abris de s’exprimer, par le biais d’un questionnaire, afin que Marseille puisse disposer de données fiables, et qu’il puisse ainsi mieux communiquer sur la situation des personnes sans domicile fixe. De plus, la ville espère pouvoir s’adapter aux vrais besoins des sans-abris de la ville en créant des politiques d’accueil, d’accompagnement, d’hébergement et d’insertion utiles.

Réaliser des études de terrain

La Nuit de la solidarité permet également de repérer les zones où les sans-abris sont les plus présents, grâce à des études de terrain. Gilles explique :

Ils se rattachent souvent à un lieu via des connaissances qu’ils ont à cet endroit, ou via un centre social qui n’est pas loin.

Grâce à cela, et en connaissant leurs habitudes, il est plus simple de savoir où et comment installer des centres sociaux ou encore des douches et toilettes publiques. Des données qui pour l’instant sont presque inconnues à la ville, et pourtant nécessaires pour vraiment aider les personnes dans le besoin

Une autre bénévole commente : « Savoir qui, et combien ils sont, cela permet de créer des politiques publiques plus adaptées. Le rôle de ces statistiques est primordial. »

Une action sur la durée

Mais la “Nuit de la solidarité” n’aide pas les sans-abris dans l’immédiat. Les actions prennent du temps avant d’être réalisées et cette initiative permet “seulement” d’avoir des renseignements pour les réaliser. Grâce à ces maraudes, la ville entend aider les personnes sans-abris, notamment dans la distribution de repas ou d’aides aux logements.

Pourtant, la précarité dans laquelle vivent ces Hommes dehors dans le froid démontre une certaine urgence d’action.