Une future demande à prévoir
L’usine est obligée de faire face à un problème qui tombera d’ici à quelques années, les voitures électriques seront bientôt les seules à pouvoir rouler.
Des besoins urgents
Pour l’instant, les seuls fournisseurs de batteries proviennent d’Asie. Un changement est obligé d’être fait, car d’ici à 2035 les voitures vendues devront absolument être électriques. L’Europe se doit de faire face à la situation en commençant les recherches pour créer une batterie performante et solide. De nombreux défauts présents sur les batteries actuelles sont à corriger.
Notre objectif ici est de concevoir et développer les batteries de demain pour que les constructeurs puissent s’approvisionner autrement qu’à l’autre bout du monde, en Asie
En 2050, tous les véhicules seront électriques, plus aucun diesel ou essence ne circulera. Le centre se prépare donc et doit faire vite, le temps est compté.
Un investissement de taille
Le site, près de Bordeaux, rallie de multiples grandes firmes prêtes à s’investir au maximum dans le projet. L’État français, l’État allemand et l’Union européenne soutiennent bien évidemment cette recherche et apportent la somme de sept milliards d’euros pour que les études avancent. Un montant important, mais pas illogique, au vu des observations à mener.
#Bordeaux – Pour diminuer la dépendance aux terres rares venues de Chine et utilisées dans les moteurs électriques, quatre entreprises de Nouvelle-Aquitaine et d'Auvergne Rhône-Alpes s'associent. Via @LaTribuneBdx#Lyon #ClermontFerrand #nouvelleaquitaine https://t.co/9R7Nvlx0Wy
— PStratMétropoles (@PStratMetropole) February 14, 2022
D’autres usines vont vite voir le jour pour accélérer les études. Le centre actuel est proche d’un autre site construisant des batteries pour d’autres véhicules. Un endroit stratégique qui permet des déplacements faciles d’un endroit à un autre.
Les ingénieurs doivent pouvoir travailler sur les deux sites
Un lieu futuriste
L’usine bordelaise établit de grands moyens pour que les chercheurs parviennent à concevoir cette batterie.
Une usine de taille
L’usine se compose de nombreuses parties, dont des lieux où des fours sont installés pour mettre à l’épreuve les batteries. Des chimistes de tous les pays sont réunis pour concevoir une pièce résistante et performante. Un défi de taille relevé par du personnel qualifié.
On veut arriver à mettre au point des batteries beaucoup moins lourdes, qui prendraient moins de place et qui auraient des capacités de charge deux à quatre fois supérieures à ce qui existe aujourd’hui
Les chercheurs désirent concevoir une batterie qui accumule mieux l’énergie, tout en pouvant faire une charge plus rapide. Le temps d’un plein d’essence est l’objectif fixé par les employés de l’usine.
Des emplois créés
Face à une demande si importante, l’usine est constamment en phase de recrutement. Une bonne nouvelle pour les personnes qualifiées à la recherche d’un emploi. De plus, le projet est susceptible d’intéresser du beau monde.
Le rythme de recrutement, c’est environ une personne nouvelle tous les jours. C’était le cas l’année dernière et ce sera encore le cas en 2022
Patience est de mise pour pouvoir observer les premiers modèles sur les routes, beaucoup de tests sont encore à réaliser. Le projet reste toutefois ambitieux et prometteur.