Des dizaines de cafards dans l’appartement
Mathys a été accueilli d’une façon dont il risque de se rappeler pendant longtemps. Ce jeune étudiant a été choqué par ce qu’il a découvert dans ce logement en résidence.
Un traitement long et fastidieux
Mathys, 18 ans, a été surpris en voulant commencer sa vie d’étudiant. Tout juste installé dans une résidence bordelaise, le jeune homme s’est vu accompagné par des cafards. Une drôle de surprise qui a incité le jeune homme à quitter le logement dans les plus brefs délais.
#Bordeaux : il découvre des cafards dans son appartement, le bailleur lui répond de "vivre avec" https://t.co/chaHfnanfR via @actufr
— Alain Bivel Vacciné 3 doses(Astrazeneca + Pfizer) (@BivelAlain) February 21, 2022
J’étais arrivé dans l’appartement depuis moins de dix heures et j’avais déjà relevé une dizaine de cafards
Une seule solution donnée par un professionnel, attendre un mois et demi au moins pour voir des résultats. En effet, l’éclosion des œufs de blattes n’aidera en rien la propagation à s’atténuer. Patience est de mise avant de pouvoir retrouver un logement dans un état correct.
Plusieurs logements concernés
Tous les logements avaient été traités. Le gérant de l’immeuble avait dépensé 14 000 euros pour mettre fin à l’invasion des blattes. La persistance des insectes est souvent notable, le produit n’avait peut-être pas encore fait complètement effet.
Mais vous en conviendrez, avec la VMC qui parcourt tout l’immeuble, et comme tous les appartements n’ont pas été traités, les cafards ont pu se déplacer dans d’autres logements
Mathys ne pouvait pas être logé dans cet appartement. Il a demandé au bailleur une solution, peu importe laquelle. Le seul but du jeune homme était de changer de lieu de vie.
Nous n’avions aucune solution disponible. Sincèrement, si ça avait été le cas nous l’aurions fait
Le début des conflits ?
Mathys et son bailleur n’ont pas du tout le même point de vue. L’un souhaite être relogé, l’autre relativise et ne comprend pas la gravité du problème.
Une incompréhension totale
Le bailleur n’a en rien confirmé que la présence des cafards était dérangeante. Ce dernier n’a pas compris la réaction du locataire.
Nous avions fait notre part du marché, le caractère de décence a été respecté à partir du moment où l’appartement a été traité. J’en conviens que vivre avec des cafards n’est pas agréable, mais c’est faisable
Le propriétaire n’en démord pas, il affirme qu’il suffisait d’attendre que le traitement face effet pour s’installer. Cependant, les bailleurs sont dans l’obligation de fournir aux locataires des logements décents. Les règles n’ont pas été respectées et le propriétaire continue de contester toute erreur.
L’emploi des grands moyens
Le gestionnaire de l’immeuble trouve les exigences de Mathys trop importantes et confirme qu’il ne comprend pas le choix de départ du logement. L’inspection professionnelle d’un huissier n’avait pas suffi à repérer les cafards présents dans le bâtiment.
Mon père a fait appel à un représentant du droit car il avait vu les avis sur cette résidence et au final, il a bien fait
Un parcours étudiant qui commence mal pour Mathys…